- Superficie : 732 Ha
- Nombre d’habitants : 3 514
- Canton : Clermont l’Hérault
- Arrondissement : Lodève
- Commune jumelée à : Canet d’En Berenguer (Espagne)
- Coopération Intercommunale : Communauté de communes du Clermontais
- Nom des habitants : Canétois, Canétoises
Canet est un village typiquement méridional situé dans la moyenne vallée de l’Hérault.
Bordé à l’Est par le fleuve Hérault, au Nord par la rivière Lergue et traversé par trois ruisseaux, Le Garel, La Lieutre, et la Grange. Il est également au centre des axes routiers Montpellier - Béziers - Sète.
La commune adhère à la Communauté de Communes du Clermontais dont les compétences étendues bénéficient aux municipalités adhérentes.
La superficie de la commune est de 732 Ha. Si dans les années 70 la population était de 1050 habitants, Canet abrite aujourd’hui plus de 3 514 âmes. Cette augmentation constante de population est due aux nombreux attraits que la commune propose, mais également à un mariage de l’urbain et du rural qui fonctionne bien.
Le village offre en effet tous les services de la ville (commerces, artisans, professions libérales médicales et paramédicales, services publics, sportifs et touristiques). Le tissu associatif est également très intense, permettant aux Canétois d’exercer des loisirs variés.
Canet a néanmoins su garder son esprit « villageois ». La Grand Place offre l’ombrage de ses platanes centenaires aux anciens qui commentent sur les bancs l’actualité locale. L’été, cette place accueille les producteurs locaux qui présentent « avé l’assent », les « fruits » de leur travail.
L’atout majeur de Canet, outre l’ambiance sympathique et chaleureuse générée par les Canétois, est bien sûr, l’Hérault, qui longe le village et offre de multiples coins pêche-baignade bucoliques.
Le canétois est un « festejaïre ». L’été, autochtones et touristes se retrouvent et s’amusent aux fêtes, bals, kermesses etc. organisés par les associations.
Village attractif, accueillant, tout à la fois moderne et traditionnel, alliant les avantages de l’urbain et du rural, Canet évolue sans cesse.
N’hésitez pas à venir découvrir notre village !
Le vieux centre, formé de ruelles étroites, reflète parfaitement l’esprit de village.
La Grand Place du village, offre l’ombrage de ses platanes centenaires, aux anciens qui commentent sur les bancs l’actualité locale.
L’été, la place, coeur de village, accueille les producteurs locaux, qui présentent aux nombreux touristes " les fruits" de leur travail : raisins, melons, pêches, brugnons..
Origines Gallo - Romaine (villa inter canna).
Nous trouvons le nom de Canet dans des documents sous le règne de Charlemagne (804)
A l’origine, Canet vient de " cannes" ou " cannelles" qui sans doute poussaient en abondance au bord du fleuve.
En effet, le Canet d’antan était établi au bord de l’héraut, ainsi qu’en atteste la Tour saint martin ( XIIIe). Un château fortifié fut construit à proximité de cette église mais il ne résista pas au temps et surtout aux inondations. Le village se construira alors à proximité, en retrait du fleuve, et à l’emplacement actuel des Barrys.
Au Moyen-âge, les canétois vont construire un nouveau village protégé par une enceinte appelée le Château et suivant un plan précis avec des rues en maillage rectangulaire. A chaque angle se dressait une tour de guet. Ces tours peuvent être aujourd’hui identifiées, elles marquent " le quartier de la Ville".
Le culte était célébré dans l’église Saint-Martin, mais elle était souvent inondée et les cérémonies religieuses furent accomplies dans la chapelle des pères Dominicains, N.D de Bethlehem, qui devint en 1762 l’église de Canet.
Le cimetière était autour de l’église. Ce n’est qu’en 1830 qu’un nouveau cimetière fut installé à la sortie du village, route d’Aspiran.
Un moulin à grain existait sur les berges de l’Hérault, derrière l’église, des documents le citent encore en 1727. Une inondation de l’Hérault a dû l’emporter.
La traversée de l’Hérault était effectuée par un bac qui transportait hommes et animaux. En 1727 seigneur de Canet payait une redevance pour ce bac (2 perdrix). Le chemin du bac existe encore.
Le pont suspendu sur l’Hérault est ouvert à la circulation en 1846.
Les Canétois devait faire cuire leur pain dans le four banal en payant une redevance au seigneur de Canet. Le four banal était dans les Barrys (n° 52 rue de la Chicane) Ainsi que la première mairie (n° 81 rue de la Cordonnerie).
La place :
A l’entrée de la rue principale se trouvé le portail (fermé le soir). Au-dessus du portail s’élevait la tour de l’horloge, comportant plusieurs cloches, l’horloge était à contrepoids. Il fallait accéder à la charpente par un escalier puis monter sur une échelle pour pouvoir la remonter. C’était un travail journalier qui était mal payé.
Un cadran solaire avait été installé sur la tour sud Ouest à la suite de pannes de l’horloge. Il portait cette devise : «le temps est long pour les paresseux»
La tour de l’horloge s’effondra en 1837. Une nouvelle horloge est placée sur le clocher de l’église actuelle.
Le château du seigneur était important (sa superficie était à peu prés le quart de celle du village.) Après la Révolution un hôtel s’installe sur une partie du château ; l’Hôtel de la paix.
Les remparts furent détruits après la révolution. La rue d’Aniane percée en 1853. La mairie actuelle est l’ancien presbytère construit pour le curé de Canet : Rigaud, en 1779.
C’est bâtiment important. (Rez-de-chaussée : cuisine avec cheminée, bûcher, office, garde manger - au 1er étage : huit appartements et salon). Le presbytère devient la mairie après la révolution en 1789.
Le Griffe
Le Griffe est la fontaine du village, représentée par la «la statue de la République», symbole de liberté, comme l’a énoncé Monsieur Louis REVEL, ancien maire de Canet lors de son inauguration le 14 juillet 1901 : « C’est la Déesse devant qui tout s’incline : c’est la liberté ».
Le Blason de notre commune CANET